Aujourd'hui ça y est, je commence à déverser mes
Aujourd'hui ça y est, je commence à déverser mes sensations. Je ne sais pas si ça sert à ça un blog.
Ca doit faire neuf mois que je n'ai pas écrit grand chose. Bien sûr, j'avais des excuses, beaucoup de travail d'interprétation, des études, mes multiples engueulades et une séparation de plusieurs semaines avec ma copine, mais je n'ai presque pas écrit.
Les raisons n'ont pas toujours été les mêmes, mais je dirais en vrac, le non-manque, la culpabilité de ne pas écrire qui me fait pas écrire et les oreilles dans le cul.
Le non-manque est un mot terrible que j'associe à l'amour ou plutôt au non amour. Cet état d'apathie, d'imperméabilité aux sensations, aux sentiments, cette impression que l'on n'aime pas l'autre, que du coup on ne s'aime pas, qu'on n'aime pas sa musique, qu'on a rien à dire que de la lacheté à ne pas s'écouter. J'avais commencé une pièce qui s'appelait le non manque, mais elle me fait peur, je crois que je n'ai écrit presque que le titre...
Aujoiurd'hui, alors que tout devrait bien aller, je suis un légume, envie de rien, de gerber peut-etre.
